La grippe (ou influenza) est une maladie infectieuse très contagieuse et causée par un virus de la famille des Orthomyxoviridae ; certains mammifères dont l’Homme et les oiseaux sont les cibles de ce type de virus.
En ce qui concerne l’être humain, la transmission de la grippe est typiquement interhumaine par voie respiratoire, via des projections riches en virus provenant de la toux ou d´éternuements de sujets infectés. Elle peut également être transmise par la salive, les sécrétions nasales, les matières fécales et le sang, soit par contact direct soit par l’intermédiaire de surfaces contaminées. Le contact avec des oiseaux infectés ou leurs fientes est plus rarement en cause.
Chez l’homme, les symptômes les plus fréquents sont : une fièvre généralement élevée, des céphalées, de la toux (souvent sèche), des douleurs musculaires, de l’asthénie et une perte d’appétit. On peut égalememt avoir un écoulement du nez, des douleurs des sinus. Ces symptoms évoquent facilement le diagnostic d´une grippe par la soudaineté de leur survenue, leur apparition en période d’épidémie et leur disparition habituelle après quelques jours d’évolution.
Les personnes ayant une bonne vitalité subiront les symptômes pendants quelques jours sans problème mais dans les cas les plus sérieux, en particulier chez le nourrisson ou les personnes agées, la grippe se complique de pneumonies parfois fatales.
La grippe évolue sur un mode épidémique saisonnier et elle est responsable dans le monde d’une morbidité élevée et de la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes chaque année, essentiellement de jeunes enfants et des vieillards. Le coût sanitaire et social annuel de la grippe est ainsi estimé à plusieurs milliards de dollars aux États-Unis, et à 460 millions d’euros en France pour une épidémie de moyenne envergure.
Grippe aviaire
Indépendamment des épidémies, des pandémies grippales sont susceptibles de survenir lors de l’émergence de nouvelles souches virales. Depuis son apparition dans les années 1990 en Asie, la souche de virus aviaire de type A (sous-type H5N1) fait planer le risque d’une nouvelle pandémie grippale ; cependant ce virus n’est pas à l’heure actuelle transmissible d’homme à homme.
Prévention de la grippe
La vaccination est proposée dans la plupart des pays industrialisés aux personnes à risque et administrée aux volailles d’élevage. Une vaccination annuelle est nécessaire en raison de la variabilité antigénique des virus grippaux.
Des méthodes alternatives existent également, pricipalement en homéopathie et phytothérapie.
Des méthodes alternatives existent également, pricipalement en homéopathie et phytothérapie.
Phytothérapie
- L’Echinacée
- L’ Eupatoire chanvrine Eupatorium cannabinum
- L’ Herbe à fièvre Eupatorium perfoliatum.
Elles agissent en prévention des maladies virales et de la grippe par un effet immunostimulant.
Attention, pas de cure prolongée due à la présence d’alcaloïdes pyrrolizidiniques qui sont hépatotoxiques.
Traitements
D’une façon générale, les virus donnent lieu à des pathologies très variées dont certaines posent des problèmes non résolubles aujourd’hui. Les réponses classiques à ces infections sont très limitées dans l’arsenal pharmacothérapeutique.
Médecine classique
Des antiviraux sont disponibles ce sont les inhibiteurs d´une enzyme, la neuraminidase ; ils sont rarement utilisés à cause de leurs effets indésirables. Les traitememts symptomatiques couvrent les différents aspects de la grippe en particulier les symptomes liés à la fievre. Classiquement ils reposent sur l´utilisation de paracetamol et de vitamine C.
A coté de ces traitements il existe une panoplie de produits en phytothérapie, aromathérapie, naturopathie. L´homépathie, l´acupuncture sont aussi très efficaces.
La fièvre qui survient rapidement au début de l’infection doit être respectée sauf cas d’hyperthermie très élevée. L’utilisation de paracetamol ou d’un autre antipyrétique doit être modérée. En effet, la fièvre n’est pas un symptôme mais un moyen de défense naturelle de l’organisme qui constitue ici une excellente barrière contre l’invasion virale : le virus de la grippe cesse de se multiplier dans les tissus quand la température du corps dépasse 38°5 C. Laissez plutôt votre fièvre faire son travail et revenir d’elle-même à la normale et reposez-vous.
Aromathérapie
Certaines huiles essentielles sont très efficaces pour combattre les symptômes grippaux : Plus d’une dizaine d’huiles essentielles ont des propriétés antivirales. En effet, les virus sont très sensibles aux molécules aromatiques des HE. De plus, les cellules saines des patients utilisant des HE, acquièrent une résistance plus importante vis-à-vis de la pénétration virale.
Les HE contenant des phénols et des monoterpénols, sont les plus indiquées ; les phénols sont plus puissants mais doivent être utilisés avec prudence [1].
Exemples d’HE :
- Ravintsara (Cinnamonum camphora) est l’une des HE les plus efficaces pour combattre les infections par sa richesse en phénols.
- L’Eucalyptus [2] L’HE d’Eucalyptus peut être associée aux HE de pin, de lavande, de thym, de cannelle.
- L’ Aunée, Inula helenium. Appelée aussi camphre d’auné, elle contient une huile essentielle l’hélénine, (1-5 %) , mélange de lactones sesquiterpéniques : alantolactone et isoalantolactone, ainsi que de l’inuline. Elle est sudorifique, expectorante, antivirale, améliore l’état général.
- L’ Hysope, Hyssopus officinalis. Attention, cette HE est épileptisante à des doses relativement faibles du fait de la présence d’une cétone, la pinocamphone. Elle est interdite chez l’enfant de moins de trois ans, chez la femme enceinte ou qui allaite.
Autres Huiles Essentielles utilisables : - H.E. Origan, Origanum compactum ou H.E. Origan d’Espagne, Corydothymus capitatus.
- H.E. Sarriette, Satureja montana, excellent anti-infectieux géné.
- H.E. Thym Thymus vulgaris surtout les chémotypes à thymol et carvacrol.
- H.E. Ravensare aromatique, Ravensara aromatica [3] très bonne HE anti-grippale et anti-infectieuse polyvalente, surtout pour la sphère ORL et broncho-pulmonaire, et expectorante.
- H.E. Serpolet, Thymus serpyllum, qui peut être utilisée chez les enfants en raison de son excellente tolérance (Préférez les suppositoires).
Phytothérapie
Les phytomédicaments sont utilisés pour soigner les infections virales hivernales ainsi que les bronchiques aigues et les complications de la grippe.
- L’ Aigremoine, Agrimonia eupatoria.
- La Ronce, Rubus fructicosus.
- Le Sureau noir, Sambucus nigra.
- L’Echinacée, Echynacea purpurea
- L’ Hysope Hyssopus officinalis : elle est anticatarrhale, mucolytique, diminue l’inflammation des muqueuses bronchiques et serait fortement virucide.
- L’Eucalytus
Deux plantes spécifiques des fièvres grippales :
- L’ Eupatoire chanvrine Eupatorium cannabinum
- L’ Herbe à fièvre Eupatorium perfoliatum, dont l’effet est comparable au paracetamol ou à l’acide salycilique dans la grippe [4].
Elles agissent aussi en prévention des maladies virales et de la grippe par l’eupatorine, qui a un effet immunostimulant.
Rappel : pas de cure prolongée, de plus de 10 jours (présence d’alcaloïdes toxiques pour le foie).
Homéopathie
Elle est très efficace quand le remède est bien choisi. Les symptômes disparaissent rapidement en moins de 24 heures.
Au tout début des symptômes, il est conseillé de prendre de l’oscillococinum [5], en prises fractionnées (par exemple toutes les deux heures) sur un ou deux jours [6]
En traitement curatif, il existe une quizaine de grands remèdes. Évidemment, dans les épidémies il est nécessaire de prendre en compte le "génie" du facteur étiologique pour s’assurer d’un effet réellement efficace.
Un diaporama sur la grippe et les maladies infectieuses est à votre disposition. Téléchargez la pièce jointe ci-dessous.
Acupuncture
Si un acupuncteur peut vous prendre rapidement, cette technique peut vous guérir aussi très rapidement.