pH et alimentation
Article mis en ligne le 27 février 2008 par jp ceria
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Les naturopathes sont très friands des classifications alimentaires. L’une de ses classifications concerne l’aptitude des aliments à acidifier ou à alcaliniser l’organisme.
Cette classification est faite par deux méthodes :

  • analyse chimique des aliments : le dosage des minéraux permettent de connaître la tendance acidifiante ou alcalinisante d’un aliment
  • en mesurant le pH de l’urine après l’ingestion d’un aliment. [1]
    On a ainsi défini l’indice PRAL : Potential Renal Acid Load.

Les aliments sont classés en trois catégories en fonction de dosage du pH urinaire :

  • alcalinisant fort ou faible
  • acidifiant fort ou faible
  • neutre

D’autre part un aliment acide (saveur acide) n’est pas forcément acidifiant et un aliment alcalin n’est pas forcément alcalinisant.

Enfin, il faut savoir que l’alimentation n’est pas la seul cause d’acidification de l’organisme : d’une façon générale, le métabolisme cellulaire tend à acidifier l’organisme en permanence et celui-ci est particulièrement bien équipé pour lutter contre l’acidification.
En fait le concept d’aliments acidifiant ou alcalinisant est très sujet à caution car on ne tient pas compte des réactions de transformation interne des aliments la mesure du pH urinaire montrant simplement que l’organisme sait lutter contre l’excès de fabrication ou d’apports d’ions H+ mai

Aliments acidifiants

Ce sont des aliments qui donnent des protons (ions H+) ou des solutés soufrés, phosphorés, chlorés, iodés.

Forts :

  • viandes
  • poissons
  • charcuteries
  • fromages
  • céréales complètes ou raffinées

Faibles et moyens :

  • Beurre
  • fromages doux
  • Œufs
  • Pain, pâtisseries
  • Chocolat
  • fruits secs : noix, noisettes

Aliments alcalinisants

Ce sont des aliments qui donnent une base soit un ion hydroxyle OH- soit un cation : potassium, sodium, calcium, magnésium.

  • les légumes : en particulier la carotte, l’épinard, pommes de terre
  • fruits oléagineux : amandes, noix de caju
  • les fruits secs
  • les fruits : banane, poire, pomme, abricot, orange, citron
  • le lait
  • les boissons gazeuses (le gaz carbonique apporte une quantité énorme de carbonates)
Notes :

[1] Bien entendu cette méthode implique une rigueur dans les mesures et de faire une moyenne sur un groupe d’individus, sinon on dit n’importe quoi.
Il est nécessaire de doser le pH avant l’ingestion et pendant la digestion. Les aliments doivent être pris isolément pendant l’épreuve. Enfin les expérimentateurs ne doivent pas prendre de traitements médicamenteux.
D’autre part cette méthode est biaisée puisqu’on extrapole seulement l’action de l’aliment à partir d’un déchet : l’urine. Or, une substance alimentaire va passer par différents stades, acide ou alcalin, en fonction des transformations qu’il subit.

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