Rhinopharyngites de l’enfant
Article mis en ligne le 7 avril 2008 par jp ceria
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Qu’est-ce qu’une rhinopharyngite ?
Il s’agit d’une inflammation du rhinopharynx, c’est-à-dire des fosses nasales et de la paroi qui forme le fond de la bouche.
Cette région contient de tissu "lymphoïde" destiné à éviter que l’infection ne se propage à d’autres organes et à l’arrêter :il s’agit des amygdales dans la gorge et des végétations dans l’arrière nez.
Ce tissu est la première barrière de protection de l’enfant vis-à-vis des germes pathogènes, virus et bactéries.
Le tissu lymphoïde est donc d’une importance capitale dans l’acquisition d’un bon système immunitaire.

La rhinopharyngite est une maladie banale et elle montre que le système fonctionne. Si tel n’est pas le cas, l’enfant fait des otites, bronchites ou pneumopathies.

Une rhinopharyngite dure 5 à 8 jours avec un écoulement clair aqueux qui peut devenir un peu jaune ou verdâtre.
La couleur est due à la dégradation des polynucléaires et ne signifie nullement la nécessité de prescrire des antibiotiques.
Celle-ci peut s’accompagner d’un peu de fièvre parfois jusqu’à 38°5 voire 39° pendant deux ou trois jours.

Le rôle de médecin n’est pas de prescrire des antibiotiques mais de :

  • vérifier qu’il n’y a pas d’otite ni de bronchite associée et de rassurer les parents.
    d’autre part il doit proposer un traitement simple :
  • lavage des fosses nasales au moins quatre fois par jour avec du sérum physiologique.
  • contrôle de la température, bain pour abaisser la température. éÉventuellement traitement par homéopathie, phytothérapie. L’aromathérapie est possible à partir de deux ans.
    La prescription d’antipyrétiques comme le paracetamol ou l’aspegic est possible mais il ne faut pas oublier que la fièvre n’est pas une maladie mais un moyen de défense de l’organisme. Si vous supprimer la fièvre vous risquez de voir l’infection se pérenniser ou s’étendre à d’autres zones plus profondes.
    Le risque d’une fièvre trop élevée est la convulsion fébrile. La convulsion fébrile reste rare et seuls certains enfants sont susceptibles d’en faire. Un bain à deux degrés en dessous de la température corporel est suffisant pour régulariser le risque de convulsion.

Au final, le problème vient quand :

  • il y a une surinfection : otite, trachéite, bronchite
  • il y a passage à la chronicité : par exemple, une rhinopharyngite tous les un ou deux mois entre l’automne et le printemps avec écoulement mucopurulent.

Lorsqu’il est impossible de nettoyer les tissus lymphoïdes correctement et d’enrayer les rhinopharyngites à répétition, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
En dehors des cas relevant de la chirurgie (ablation des amygdales et des végétations) dus à une hypertrophie avec foyers infectieux chroniques de ces deux tissus lymphoïdes, les rhinopharyngites à répétitions nécessitent une prise en charge globale par phytothérapie et/ou homéopathie.
En effet, les complications qui surgissent au décours des premières années de vie sont l’indication pour un traitement de fond afin de d’équilibrer le terrain immunitaire de l’enfant.

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