Facteurs de risque | Tissus et organes cibles | Modes d’action probables |
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Obésité | Vésicule biliaire, endomètre, sein, côlon | Une restriction calorique provoquerait une diminution de l’incidence des tumeurs concernant ces organes mais les mécanismes d’action sont incompris. L’excès de tissu adipeux contribuerait à la production endogène d’estrogènes (impliqués dans la carcinogenèse des cancers dits « hormonaux ») |
Lipides totaux | Poumon, côlon, rectum, prostate, endomètre | Les lipides (matières grasses) provoquent une augmentation de la quantité des métabolites des acides biliaires (composés jugés cancérigènes) |
Alcool | Larynx, bouche, oesophage, pharynx, sein, foie | Mode d’action non élucidé. D’une part il y a une déficience nutritionnelle due à l’alcoolisme. D’autre part, une action cancérigène de l’alcool ou de ses métabolites sur certaines hormones (œstrogènes). |
Viandes rouges : boeuf, agneau | Côlon | Contenu en lipides d’origine animale ou autre constituant des viandes. Facteur mutagène produit au cours de la cuisson |
Aliments salés, fumés, marinés, contenant des nitrites | Estomac, oesophage | Aliments soupçonnés d’irriter la paroi gastrique, amorçant ainsi un processus de prénéoplasie (gastrite chronique vs dysplasie). Nitrates (légumes, eau) et nitrites (méthodes de conservation,salaison) sont transformés in vivo en nitrosamines, qui sont des carcinogènes. Leur importance chez l’humain reste à établir. |
Additifs alimentaires et pesticides. | ? | l’effet des additifs sur l’incidence des cancers est mal connu. Certains additifs comme le rouge cochenille sont connus pour être cancérigène. Voir également à la rubrique TOXICOLOGIE |