Rhumatismes
Article mis en ligne le 10 septembre 2007 par jp ceria
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Le mot rhumatisme est un terme générique qui signifie "écoulement des humeurs" et qui nous vient du grec ancien, rhein "couler".
Ce mot au sens très large s’applique à toutes affections douloureuses qu’elles soient aigues ou chroniques concernant le système ostéo-articulaire. Ces affections peuvent être inflammatoires, infectieuses, dégénératives.
Arthrite, arthrose, lumbago, en sont des exemples.
Les médecins n’emploient plus ce terme de rhumatisme, trop imprécis.

Traitements conventionnels

En médecine, les antalgiques, les antiinflammatoires sont régulièrement prescrits. On utilise également les infiltrations (injections locales de cortisone). Effet rapide, souvent efficace mais effets indésirables parfois graves. Ces traitements soulagent la crise aigue mais le problème de fond reste là. Pour les traitements de fond, en médecine conventionnelle, on utilise des substances comme l’Art 50, le Chondrosulf.

Phytothérapie

En phythothérapie les prescriptions sont également très demandées et appréciées. Elles sont à base de prèle, de bouleau, de bambou...

Compléments alimentaires

On trouve de tout, surtout des traitements à base de cartilage de requin, de glucosamine.

Tous ces traitements ont leur valeur et sont souvent bien acceptés par les patients mais leur efficacité est souvent mis en doute par les “autorités”.
L’inconvénient de ces traitements est qu’il faut prendre les comprimés/gélules tous les jours, et souvent 2 à 3 fois par jour.
Sur plusieurs années, c’est une contrainte non négligeable car cela revient assez cher. Pour un traitement qui n’a pas peut-être pas l’efficacité souhaitée ou qui n’a pas le “caractère obligatoire” d’un médicament pour une pathologie plus grave comme une hypothyroïdie, un diabète, une HTA...
De plus ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale.
En conclusion, si un traitement de fond, qu’il soit prescrit en allopathie, en phytothérapie ou sous forme de complément alimentaire, peut avoir un effet efficace sur vous, seulement vous-même, pourrez vous en rendre compte au bout de deux ou trois mois maximum. Mais il est difficile de s’en rendre compte avant. Il ont tout de même l’avantage d’être bien tolérés.

Ainsi, si au bout de 2 à 3 mois vous constatez avoir réduit ou arrêté votre consommation d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires, je pense c’est une raison suffisante pour poursuivre le traitement.

Homéopathie

L’homéopathie garde une grande place en rhumatologie. L’homéopahie est efficace dans les pathologies aigues et chroniques. Pour les pathologies aigues, lumbagos, sciatalgies l’efficacité doit se manifester dans les 24 heures de la prise.
Pour les problèmes chroniques, il n’y a pas de recette : il est nécessaire de trouver le remède de fond. Ce qui signifie souvent la nécessité de plusieurs consultations approfondies.

Acupuncture

Bien pratiquée par un praticien consciencieux, elle donne d’excellents résultats sur de nombreuses pathologies aigues ou chroniques.
Les sciatiques aigues ou chroniques répondent très bien à l’acupuncture. L’arthrose également. En cas de rhumatisme inflammatoire : spondylarthrite ankylosante, polyarthrite rhumatoïde... l’association d’un régime alimentaire est souvent nécessaire.

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